2015. LVC

film /installation

 

 

 

 

LUX VOCE CORPORE

LIGHT VOICES BODY

LUMIÈRE VOIX CORPS

 

 

Installation interactive & sonore.

Interactive & sound installation. 

2015. Opéra  lyrique. Lyric Opera.

 

 

LUX VOCE CORPORE est une création immersive qui propose au public de participer à l’expérience de « l’enchantement » en l’invitant à participer à un opéra interactif où les spectateurs en sont aussi les acteurs.

 

LUX VOCE CORPORE is an immersive creation that invites the public to participate in the experience of « enchantment » by inviting them to participate in an interactive opera where the spectators are also the actors.

 

 

LUX VOCE CORPORE est un PARCOURS MÉMORIEL. «DEAMBULARE».

L’entrée dans « la chapelle » plonge le visiteur au cœur de l‘illusion, «UN VITRAIL NUMÉRIQUE» dans un labyrinthe de Plexiglas, de miroirs sans tains et de vidéoprojections en trompe l’œil. C’est une illusion de formes et de couleurs. C’est l’illusion des reflets qui se superposent, et se surimposent aux lames transparentes entre lesquelles on déambule. A la source de cette illusion il y a un désir : le désir de l’enchantement. C’est la volonté farouche de s’illusionner pour s’extraire d’un temps et d’un espace morbide. Celui de l’humain. Dans cet espace en forme de chapelle il est question d’immortalité. on échappe pour un temps à ce vacarme-là.

 

LUX VOCE CORPORE is a MEMORIAL COURSE. « DEAMBULARE ».
The entrance to the « chapel » plunges the visitor into the heart of the illusion, « A DIGITAL VITRAIL » in a labyrinth of Plexiglas, mirrors without tins and trompe l’oeil video projections. It’s an illusion of shapes and colors. It is the illusion of reflections that are superimposed, and superimpose the transparent blades between which we walk. At the source of this illusion there is a desire: the desire for enchantment. It is the fierce will to deceive oneself to extricate oneself from a time and a morbid space. That of the human. In this chapel-like space there is talk of immortality. for a time we escape from this din.

 

 

Les corps se confondent et fusionnent avec leurs images. Ils ne sont plus que des images. Plus de substrats matériels. Des reflets simplement. Et des sons, des sonorités monocordes pour remplacer le jeu des pensées et des conversations. Assez pour remplir cet espace et en faire un lieu d’illusion consentie. Assez pour en faire un lieu d’immortalité c’est-à-dire d’oubli. Mais toute illusion s’accompagne de son pendant, le désenchantement. Car si on est entré en ce lieu il faut en sortir c’est à dire briser l’illusion de ce temps et de cette matière révolue. Il faut quitter cette immersion chaleureuse et luminescente pour retourner vers le monde de l’incompréhension et des malentendus.

 

The bodies merge and merge with their images. They are nothing more than pictures. More material substrates. Reflections simply. And sounds, lyrical sounds to replace the game of thoughts and conversations. Enough to fill this space and make it a place of consented illusion. Enough to make it a place of immortality, that is, forgetfulness. But every illusion is accompanied by its counterpart, disenchantment. For if one has entered this place one must leave it, that is to say break the illusion of this time and this matter gone. We must leave this warm and luminescent immersion to return to the world of misunderstanding and misunderstanding.

 

 

DESCRIPTION TECHNIQUE : « Le labyrinthe des glaces » est composée d’une création sonore et d’un dispositif mobile — participatif — interactif.  L’œuvre comprend 5 vidéoprojections multi-écrans sur une dizaine de panneaux mobiles de plexiglas et miroirs sans tain. Le cerveau ne discernant plus l’information visuelle, la superposition des réfractions de lumières et vidéoprojections en mouvement créent une perturbations sensorielle psychédélique.

 

TECHNICAL DESCRIPTION: « The ice labyrinth » is composed of a sound creation and a mobile device – participative – interactive. The work includes 5 multi-screen videoprojections on a dozen moving panels of plexiglass and one-way mirrors. As the brain no longer discerns visual information, the superposition of light refractions and moving video projections creates a psychedelic sensory disturbance.