« L’Odyssée des Gènes » se présente comme une recherche artistique novatrice à l’intersection de la génétique, de l’intelligence artificielle et de l’historiographie critique. Ce projet ambitieux interroge les lacunes des systèmes de représentation ethnique et historique à travers une installation monumentale (10 x 20 x 6 mètres) qui invite à une réflexion profonde sur les récits dominants et les identités effacées.
Cette recherche en devenir explore la tension entre l’histoire génétique personnelle de l’artiste – révélée par des tests ADN modernes – et les représentations algorithmiques générées par l’intelligence artificielle. En confrontant différentes projections cartographiques (Mercator, Peters, Robinson, Mollweide) avec des portraits générés par IA à partir de photographies de l’artiste, l’œuvre met en lumière les « cases vides » – ces absences significatives dans notre compréhension collective de l’histoire humaine.
La méthodologie employée croise plusieurs disciplines:
Pour développer pleinement ce projet, des collaborations interdisciplinaires sont essentielles:
Ce projet soulève des questions fondamentales sur la propriété intellectuelle à l’ère de l’IA, la marchandisation du vivant, et la perpétuation des biais ethniques dans les technologies contemporaines. Les « cases vides » deviennent une métaphore puissante des lacunes de notre connaissance collective et des voix marginalisées.
Le développement de cette recherche nécessite:
« L’Odyssée des Gènes » s’inscrit dans une lignée d’œuvres interrogeant les technologies contemporaines tout en proposant une approche singulière qui questionne les fondements mêmes de notre conception de l’identité, de l’histoire et de la représentation. L’œuvre ne se contente pas de critiquer, mais propose une méthodologie alternative où les absences et les silences deviennent constitutifs d’une nouvelle compréhension du monde.