2011. ÏN. INTRUSION

ethics /living-ecology

 

 

 

ÏN. INTRUSION

Installation | Video device and trompe-l’œil photographs laminated on plexiglass | Dimensions starting from 2×3 m I Durée : 5 mn en boucle.

 

« When waste becomes chimera. The audience enters a dark room. A plastic bag submerged, adrift, merges with the grace of an anemone. The refraction of light, the deformation, the uncertain aspect of matter deceives perception and allows us to glimpse the confusion of victims of this toxic pollution – sea turtles die suffocated, mistaking these waste items for jellyfish, which they gladly consume. The confusion is at its peak: the harmful reveals itself as seductive, poison as desirable. The submerged image serves as a metaphor for the complexity of our society. »

 

AT THE HEART OF THE OCEANS: PLASTIC POLLUTION AND DISPERSION

 

INTRUSION originates from an unfortunate experience at the bottom of the Caribbean Sea in Basse-Terre. As I filmed plastic bags drifting with the currents, their brilliance under the light evoked the strategy of cnidarians to attract prey. I succeeded in capturing the ephemeral beauty of these toxic and protean creatures which, in turn, become the prey of penguins, albatrosses, tunas, and leatherback turtles. Once revealed, the images reflected a luminescence oscillating between liquid and mineral, which I exploited to design an installation with textures printed on plexiglass, aiming to immerse visitors in this game of back-and-forth trompe-l’œil where the prey becomes the predator and vice versa.

 

 

 

 

ÏN. INTRUSION

installation | dispositif vidéo et photographies trompe-l’œil contrecollées sur plexiglas | dim. à partir de 2×3  m| Duration: 5 minutes on loop| 2013. ADAGP Prize. City of Arts, Paris.

 

 

 « Quand les rebuts deviennent chimères. Le public entre dans une salle obscure. un sac plastique immergé, à la dérive, se confond avec la grâce d’une anémone. La réfraction de la lumière, la déformation, l’aspect incertain de la matière trompe la perception et nous laisse entrevoir la confusion des victimes de cette pollution toxique – les tortues de mer meurent étouffées prenant ces rebuts pour des méduses dont elles se nourrissent volontiers. La confusion est à son comble : le mauvais se montre séducteur, le poison désirable. L’image immergée comme métaphore de la complexité de notre société.

 

AU CŒUR DES OCÉANS : POLLUTION PLASTIQUE ET DISPERSION

 

INTRUSION prend ses origines dans une expérience malheureuse au fond de la mer des Caraïbes à Basse-Terre. Alors que je filmais des sacs plastiques dérivant avec les courants marins, leur éclat sous la lumière m’évoquait la stratégie des cnidaires pour attirer des proies. J’ai réussi à capturer la beauté éphémère de ces créatures toxiques protéiformes qui, à leur tour, deviennent les proies de manchots, d’albatros, de thons et de tortues luth. Une fois révélées, les images reflétaient une luminescence oscillant entre le liquide et le minéral, que j’ai exploitée pour concevoir une installation de textures imprimées sur plexiglas, visant à immerger les visiteurs dans ce jeu d’aller-retour en trompe-l’œil où la proie devient prédatrice et vice versa.